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TCHAD - Mission BALIMBA - 09/2019

27 décembre 2019

"NOËL c'est comme un rythme de jazz ça commence

20191218 NOEL prép

 "NOËL c'est comme un rythme de jazz ça commence tout doucement, on entend que la contrebasse comme le coeur d'un petit enfant..."

Accompagnés par cette mélodie rythmée, nous rentrons doucement dans le temps de Noël. Ces préparatifs donnent une couleur particulière aux relations des uns avec les autres.

Les personnages de la crèche ont été réalisés en terre par les enfants. Nous préparons des guirlandes, répétons des chants et préparons un spectacle de jonglage pour le jour de la fête de Noël.

20191224 NOEL GRIS

 

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23 décembre 2019

TEMPS DES VACANCES

201912 CENTRE gris

20 décembre 2019

VISITE DE L'ECOLE DE LOTIKO A BALIMBA

20191205 visite classe gris

         Nous étions heureux de rencontrer les professeurs des 39 enfants du centre. Nous avons fait le tour des classes et avons été accueillis par des chants. Les conditions de scolarisation sont très difficiles : aucun moyen matériel et un effectif par classe pléthorique. 

        A partir de février nous interviendrons une fois par mois dans cette école, pour présenter à chaque niveau un petit spectacle vivant basé sur des contes. Ce projet nous réjouit beaucoup.

 

15 décembre 2019

ACHAT DES CÉRÉALES

20191231 grenier gris 

11 décembre 2019

Récoltes et moissons

20191206 Récoltes gris

20191206 Récolte patates gris

20191206 Récolte RIZ gris

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4 décembre 2019

Au fil des jours...

Quelques photos qui laissent passer la lumière des enfants et de cet endroit si particulier qu'est BALIMBA.

20191206 Vie au centre gris 1

20191206 Vie au centre gris 2

7 novembre 2019

Visite de l'école de MAIMBA à GOUNDI

Une école pour l'autonomie et des choix responsables

 20191107 3

Le père GUERARDI est missionnaire jésuite italien. Il travaille au TCHAD depuis 60 ans. Jeudi 7 novembre, nous avons eu la chance de le rencontrer et de l'accompagner à GOUNDI pour visiter une des écoles qu'il a fondées.

Il nous explique un événement qui changera sa manière de travailler.

Il croise un jour, impuissant, une jeune mère au désespoir de perdre sa fille atteinte de maladie. Par chance pour l'enfant, un groupe de chasseurs de bœufs en safari, s'arrête devant eux. L'un d'eux, pédiatre, pose le diagnostique et sauve l'enfant en le transfusant. Le père jésuite s'interroge alors sur l'utilité de ses grandes études en philosophie et théologie... « A quoi me sert tout cela si je ne peux sauver cet enfant ? Il comprend que le plan de Dieu pour lui est d'agir pour que les hommes soient des vivants sur terre avant de l'être au ciel ... Ainsi, depuis 60 ans, le père GUERARDI a fondé plusieurs hôpitaux de proximité et des écoles libres au bon sens du terme. Des écoles libres du préchi-précha pédagogique où les élèves apprennent à être des futurs adultes autonomes qui maîtrisent le cours de leur vie, cherchent pour eux mêmes et leur famille la dignité dans leur vie de tous les jours en prenant leurs responsabilités d'hommes et de femmes.

 A l'école de Naimba, les élèves apprennent à lire, écrire (en français et en Sarha) à compter, étudient les sciences et l'anglais également. Cependant, ils apprennent aussi la culture maraîchère de manière différente en multipliant le rendement traditionnel par 3 ou 4 grâce au compostage sans mise en jachère des parcelles non plus. Si cette expérience se menait à l'échelle du pays, l'autosuffisance alimentaire au Tchad serait certainement garantie Chaque niveau de classe du CP à la 3° est responsable de son jardin, de la préparation de ses repas et de son dortoir.

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Le Père GUERARDI nous expliquait qu'en 2016, 30% des habitants de la région de Kiabé étaient malnutris. Ce phénomène n'existait pas il y a 30 ans. Plusieurs causes d'après lui : de nouveaux besoins de consommation obligent les familles à vendre une partie importante de leur récolte de mil qui était destinée uniquement à la consommation familiale autrefois. (inscription à l'école, uniformes, vélos, téléphones, vêtements, loisirs, alcool). Le rendement n'augmente pas non plus.

D'autre part la culture du coton enlève des bras et des surfaces à la culture vivrière. Le prix n'est pas fixé par les paysans bien sûr mais par le marché mondial. Le pays ne maîtrise pas non plus le cycle de transformation du produit.

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Ce chantier pédagogique et éducatif mené par une équipe à l'école NAIMBA se concrétise depuis de nombreuses années. Cependant le père Guiraldi est triste de voir le modèle trompe l'oeil de réussite occidental idéalisé par les élèves et les jeunes tchadiens. Ils se détournent de l'activité agricole qui reste pour ce jésuite la vraie source de croissance économique et humaine du Tchad.

 Nous laissons à votre réflexion ces quelques phrases du père Guerardi

qui nous ont marquées :

"En occident on achète tout précuit parce qu'on est toujours pressé... pressé de quoi ? Pressé de mourir ?"

"Apprendre à compter les étoiles … Une fois que l'on sait qu'il y en a des milliards on a toujours faim."

30 octobre 2019

J + 35

20191031 activité ludiques gris

Nous sommes toujours dans la découverte bien entendu. Le rythme est calé mais évoluera sans doute encore. La partie pédagogique/accompagnement en primaire et collège est organisée. La partie animation aussi (partie de foot, ultimate, jeux de société...) Ce qui nous demande le plus d'adaptation est la partie éducative. L'environnement, le rythme et les moyens sont tellement différents. L'enfant au Tchad travaille énormément au centre comme dans les familles ordinaires. Il est écolier le matin ou l'après midi, il travaille la culture maraîchère chaque jour aussi. Il peut également faire la lessive, prendre soin de ses frères et sœurs, de la concession familiale ou des animaux ; chèvres, bœufs... Les collégiennes au foyer où nous habitons également se lèvent à 5h max pour préparer les 3 repas de la journée et entretenir leur espace de vie. Elles enchaînent ensuite avec la matinée en cours (7h00 /12h) puis reprise à 15h30 jusqu'à 17h00.

20191031 au centre gris

Au centre également, les enfants ont des tours pour cuisiner, entretenir, aller aux champs ramasser les arachides, faire le jardin, aller au moulin moudre le mil ou autre céréales... Ils doivent aussi battre et vanner avant bien sûr. S'occuper des bœufs, des chèvres, aller aux fagots......
Au niveau budget de l'association pour les enfants, chaque dépense est étudiée au mieux en fonction des moyens. La sécurité alimentaire pour chaque enfant est assurée. Les repas sont faits de «purée» de céréales accompagnée de sauce à la viande ou au poisson avec des condiments. Matin bouillie de céréales. Soir soupe de haricots ou patates. Il n'y a pas de produits laitiers au Tchad ou très très peu, les fruits sont ceux trouvés dans la nature.

Les dépenses concernent aussi l'achat et l'entretien du matériel pour le maraîchage, un peu de menuiserie, un pantalon-Tshirt-sandales par trimestre et par enfant, les soins au dispensaire, les inscriptions par enfant et par an à l'école (13 euros), au collège (25 euros), l'uniforme (12 euros)... Pour mieux se rendre compte du pouvoir d'achat, le SMIG  est à 100 euros (en sachant que la plupart des gens ne gagnent même pas le SMIG)... Le centre ne vit que des dons reçus de France, d'Italie, d'Espagne principalement. Pourtant, aucun enfant ne se plaint et vit avec ce qui lui est donné. Nous échangeons avec le personnel pour mieux saisir l'organisation et les contraintes. Nous essayons de proposer quelques aménagements également. La partie asso. nous occupe beaucoup (achats, trésorerie, comptabilité, réunions de bureau...)

20191031 MERCI gris

On ne s'ennuie pas, la fatigue s'invite aussi parfois mais chaque jour un bout de bonheur avec les enfants ou les rencontres autour du centre nous redonnent du peps !

24 octobre 2019

POURQUOI PARTIR EN VSI ?

Témoignage dans l'hebdomadaire de la vie

Volontaires à l'étranger, ils témoignent

Solidarité La France solidaire Retrouvez notre carte des initiatives solidaires Pourquoi suivre 10 jours intensifs de formation avant de partir en mission ? La réponse de Cécile Bonnet. Cécile Bonnet est partie un an en Tunisie enseigner le français à des femmes tunisiennes, à de jeunes migrants et à des enfants d'un quartier défavorisé.

http://www.lavie.fr
20 octobre 2019

Notre quotidien

Nous continuons notre adaptation au centre avec les enfants. Nous augmentons peu à peu nos interventions, 5 l'après midi (lun,mar,mer,vend et samedi) et 3 le matin (mardi, jeudi et samedi). Nous faisons du soutien scolaire et des activités d'animation (sport et jeux de société). Les déplacements entre la ville où nous logeons et le centre des enfants sont compliqués, les aléas nombreux en fonction de l'état de la piste en saison des pluies ou de panne mécanique auto.

AU QUOTIDIEN octobre gris 80%

Nous assurons également la comptabilité et la gestion de trésorerie, le suivi du personnel du centre de Balimba et le lien avec l'association support (AAERMC) et les bienfaiteurs. Le soir après 20 h nous faisons aussi de l'aide aux devoirs auprès des 25 filles (de la 6eme à la seconde) hébergées à l'année au foyer. Les journées sont bien remplies ! 

Sur les photos, des enfants qui se régalent à manger "la boule"(Plat traditionnel de mil avec une sauce à la viande ou au poisson), soins aux boeufs par le vétérinaire, culture maraîchère (planches) par les enfants, rangement de la bibliothèque et salle de jeux.

BALIMBA octobre gris 80%

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TCHAD - Mission BALIMBA - 09/2019
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Archives
TCHAD - Mission BALIMBA - 09/2019
  • Au TCHAD à partir de septembre 2019. Mission Volontariat Solidarité Internationale avec la Délégation Catholique à la Coopération. Nous serons moniteurs-éducateurs au village d'enfants des rues de BALIMBA.
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